“Raison d’être” : halte au bricolage !

Cette année, sept entreprises du SBF 120 vont inscrire une raison d’être dans leurs statuts. Les investisseurs s’y disent très favorables mais attendent des entreprises qu’elles rendent des comptes.

C’est ainsi que commence un interessant article du journal Les Echos, daté du 5 juin. À lire ici.

Définir une raison d’être est un exercice bien plus complexe que certaines sociétés ne l’avaient imaginé. Et cela peut vite tourner au ridicule, explique Sébastien Thevoux Chabuel, gérant et analyste ESG chez Comgest, et sondé par SquareWell Partners. Certaines ont parfois fait appel à des cabinets de conseil, elles accouchent de phrases qui sonnent bien mais qui ne veulent absolument rien dire. Et dans ce cas là, la raison d’être ne renseigne en rien sur le projet spécifique de l’entreprise. L’objectif est totalement loupé“. Pour être pertinente, “la raison d’être doit avoir été réfléchie, poursuit-il. Certaines sociétés se précipitent et cela aboutit généralement à une démobilisation en interne. La raison d’être doit permettre de garder un cap.

D’où l’intérêt pour les entreprises de se faire accompagner par des spécialistes du branding. C’est un savoir-faire très spécifique, qui n’est ni de l’ordre du conseil en organisation, ni de l’ordre de la communication.

À chacun son job.