À l’occasion de ses 70 ans, Alpine dévoile un nouveau film-manifeste qui revient sur son histoire et affirme la singularité de son positionnement. Il condense en deux minutes une vision de la marque fondée sur un principe structurant : la légèreté.
Dès les premières secondes, le ton est donné. Ce n’est pas un spot publicitaire, c’est une déclaration d’intention. Le récit s’ouvre sur les bricolages de Jean Rédélé, fondateur d’Alpine, dans les années 1950. On y voit ses premières transformations de Renault 4CV, son obstination à réduire le poids des carrosseries pour améliorer les performances, et sa conviction que la légèreté pouvait être un avantage compétitif, voire un art. La narration enchaîne ensuite les moments forts de l’histoire d’Alpine : les Mille Miglia, Monte-Carlo, Le Mans, l’époque Renault, la disparition, puis la renaissance de la marque en 2017, jusqu’à la victoire en Formule 1 en 2021.
Ce fil chronologique, dense mais fluide, est traité dans une esthétique qui mêle animation légère, images d’archives stylisées et musique orchestrale. Le résultat oscille entre la bande dessinée, le rêve éveillé et le documentaire, avec un sens affirmé de la mise en scène.
Au-delà de la forme, c’est surtout la cohérence stratégique du film qui retient l’attention. Alpine ne cherche pas à se repositionner : elle cherche à réaffirmer une identité. En réactivant le thème de la légèreté – moteur historique de son design, de sa technique et de sa culture –, la marque pose les bases d’une narration transversale. Cette légèreté, qui fut d’abord un parti pris technique, devient ici un principe global, presque une philosophie de mouvement : aller à l’essentiel, viser la pureté des lignes, la sobriété des matériaux, la précision du geste. Le film assume cette logique jusqu’à l’affichage final de la signature de la marque : « La légèreté est une force ».
